lundi 25 février 2019

Montagnes


Ce sommet pointu semble têtu.
Une crête fière arbore sa crinière de lignes sinueuse.
Les chemins escarpés, en cette sécheresse sont dévêtus.
Une aiguille traversera bientôt le gros nuage qui maintien l’eau pluvieuse.
 
L'altitude donne un esprit de légèreté,
que l’avalanche ne saurait atteindre.
Le massif brun, puis rose, devient doré.
Magie de la falaise, qui ce soir va s'éteindre.
 
Le randonneur, a un pas qui vole dans la vallée,
relève son col, respire, reconstruit son cœur en faille.
Sa gorge dont les jugulaires deviennent glacées,
Chante, dans le silence une sonate sortie de ses entrailles.
 
La cime s’élève sur ravin, que la prairie apaise.
Le dénivelé brutal, fait danser ses pieds atmosphériques.
Là une arête le sauve du précipice et naitra une javanaise.
L’environnement est doux, mais aussi effrayant, parfois mystique.
 
Le relief, une partition entre roches et érosion,
éloigne du gouffre, son âme pure.
Un mont délicat, empli de passion,
remplit son être de bien-être et panse ses déchirures.
 
 

 





 


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