mardi 11 octobre 2022

portivy

Portivy Cette fameuse promenade le long de la côte sauvage, la dernière fois, je n'avais pas le même âge. « Portivy » ou le berceau de mon adolescence. La maison de Lisa, lieu précieux de notre insouciance. La jetée, le carrelet, l'effervescence, la fête des pêcheurs. Jean, Alexandre, la bande des filles, la fraîcheur de notre jeunesse, les folies sans peur. Des couchers de soleil indescriptibles, magiques. Retour sur ces traces, ces sensations, avec ce même regard hypnotique. J'avais envie de faire découvrir un jour ce bijou à mon fils. Lui faire ressentir les vibrations uniques et incroyables de cet abysse. Le port, les voiliers, les cafés, les embruns, le vent, cette lumière, le brouillard. La plage de Port blanc, le « tir bouchon », les vagues, le sable doux, comme une œuvre d'art. Surréalisme. Le passé jongle avec le présent. Un bateau navigue dans mon café soluble et brillant. Nos tentes, le réchaud, le flottement, la maison et sa fenêtre au loin, la musique évaporée. Nos orteils immergés, les marées salées, la crêpe sucrée, nos yeux mouillés. Le magasin « Les dunes », les bières à « L'annexe » meilleures que n'importe où ailleurs. Ces retrouvailles d'adulte ont caressé avec beaucoup de saveur ces souvenirs si précieux

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