des vacances, à la montagne, à la campagne, en Bretagne,
dans la capitale.
Vars, la Motte-Saint-Jean, l'île de Groix puis Paris.
Vastes étendues, horizons perdus, champs fleuris.
Lumière de l'été, images au goût sucré.
Les graviers brûlant sous nos pieds.
La sieste sur un transat à rayures.
Une eau salée, transparente et pure.
Herbes vertes, fluides et terre fragile, innombrables
rochers, Cafés, bistrots, pique-nique, diner.
Pêcheurs, paysans, penseurs.
Moments en famille, entre amis, on ne regarde plus
l'heure.
Jean participe avec moi à toutes ces péripéties.
Le soleil doux de Bretagne, chaud en Bourgogne et brûlant
à Paris.
La voix forte (ou douce) d'oncle Gaston, les vagues qui
s'écrasent contre la pointe de Pen Men, le silence de l'altitude, les talons de
cette femme qui raisonnent rue de Seine.
Les gens qui rient au café du port, les pleurs de ma
petite cousine, une marmotte, le haut-parleur du bateau mouche, les casseroles
dans la cuisine.
Je peins mes vacances dans le train, dans mon appartement,
les formes dans ma tête s'évadent puis coulent sur le papier, peut-être pour ne
pas oublier.
Instrument de correspondance entre deux personnes, mais
sans écritures.
D'ailleurs pas envoyé mais juste partagé par toutes
créatures.
Pas en carton, mais en papier,
le format est grand pour mieux s'y plonger !
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