Adrien semble enlisé.
La nature entoure ce corps immobile,
alors il boit un verre d'eau liquide.
Son souffle cherche la légèreté d' un pétale,
il sort arpenter les bords du sombre canal.
Grains de terre , lourds comme une pluie sèche,
l'espace innocent devient rêche.
Floraison des idées,
plantation des pieds.
Haut mobile , bas fixe.
Il marche sans avancer le Phénix.
Esprit volant,
corps ballant.
Parfum fruité du poirier dans le champs,
Adrien soulève ses orteils soudainement.
Le train démarre , son âme se blesse,
le regard de celle ci le laisse.
Paralysie corporelle,
évasion de l'amour éternel.
Encres et Gouaches sur toiles
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